Dans la sous-région de l’Afrique centrale, les mouvements de populations qui devraient rapprocher les peuples et leurs cultures, c’est-à-dire sceller le pacte de la Renaissance africaine sont au contraire devenus des facteurs de heurts socio-identitaires et de tensions politiques. Une impasse qui jette de manière sérieuse l’hypothèque sur la plupart des projets d’intégration. En conséquence, cette contribution cherche à saisir si une gestion à l’échelle de la sous région des patrimoines, des lieux de mémoire et des sites historiques ne peut pas, d’une part, participer à la création des espaces interculturels, mais mieux intégrés et stables, qui aideraient à dépasser les particularismes et les fractures de toutes sortes, et, de l’autre,
produire des ferments culturels qui fortifieraient les initiatives politiques, diplomatiques et économiques d’intégration sous régionale. À cette fin, elle adopte une approche méthodologique qui croise l’histoire et l’anthropologie culturelle, pour analyser le rôle fédérateur, intégrateur que peuvent jouer le fleuve Congo (patrimoine naturel) et la Rumba (patrimoine immatériel
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