En raison de ses nombreuses victimes, à son passif, le paludisme compte parmi les maladies endémo-épidémiques ayant marqué douloureusement l’histoire socio-sanitaire de l’Afrique Équatoriale Française. Il a engendré de graves difficultés au sein de l’appareil administratif, obligé d’agir pour éviter l’échec cuisant des ambitions coloniales. D’ailleurs, les compromissions de cette maladie se sont vite révélées avec le ralentissement du secteur socioéconomique. Tenant compte de cette réalité, en AEF, le paludisme bénéficia donc d’une attention particulière des pouvoirs sanitaires. En inscrivant l’étude dans une double approche, comparative et explicative, l’objectif visé est de comprendre la façon dont l’administration coloniale s’est organisée dans la lutte contre le paludisme, de 1931 à 1938.
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